Bien avant le scandale des lasagnes au cheval, le journal des étudiants de l’Unil avait décidé de s’interroger sur la consommation de viande. Suite au dossier paru dans le numéro 213, L’auditoire a prolongé la question et a organisé en partenariat avec le Groupe Regards Critiques un débat réunissant diverses personnalités suisses.
Au-delà de ce que relaie la presse aujourd’hui (étiquetage, traçabilité, etc.), élargissons le questionnement: Comment en est-on arrivé là? Comment l’industrialisation de la production de viande a vu le jour, et pourquoi ce système a-t-il dégénéré de manière plus flagrante ces dernières années?
Avons-nous conscience de ce qu’il y a derrière la barquette achetée au supermarché – même estampillée de labels suisses rassurants? Pouvons-nous feindre de l’ignorer? Si les problèmes sanitaires monopolisent le débat, la souffrance animale est un élément qu’on ne peut rejeter au second plan: malgré ses législations strictes, la Suisse aussi élève souvent ses animaux de rente dans des conditions plus que révoltantes.
Avec
Kate Amiguet
(réalisatrice du documentaire suisse « Derrière les portes »)
Samuel Debrot
(ancien vétérinaire municipal, ancien directeur des abattoirs de Malley, président de la SVPA; malheureusement décédé quelques mois après le débat)
Claude-André Fardel
(membre du comité de la Fédération vaudoise des syndicats d’élevage)
Hugues Poltier
(MER en philosophie pratique)